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Dernière mise à jour : 6 oct. 2023

Entretien réalisé par Marie-Françoise LAPIERRE - 13 août 2023


« C’est une gymnastique la peinture – le corps et l’esprit ! Après tant d’années, il y a plein de questions que je ne me pose plus. »

C’est à Sète, dans un espace intimiste, que nous avons rencontré l’artiste peintre Christophe VILAR. À travers ses inspirations, l’artiste nous raconte son parcours et son univers autour de la peinture.


Artiste polyvalent et fervent admirateur du travail de Max Ernst, le peintre nous embarque dans un monde énigmatique qui fascine autant qu’il interroge.


Monsieur Christophe VILAR exposera ses œuvres à la Galerie Séraphine , 9 Place René Estoup à Mende, du 15 au 30 octobre 2023. Il présentera plusieurs toiles et collages aux influences surréalistes.



© Galerie Séraphine | Interview – Christophe Vilar – 13.08.2023



Vous souhaitez en savoir plus sur l’actualité de notre artiste, découvrez cet article paru dans la Revue de Monika :



Dernière mise à jour : 18 nov. 2022


Ce mois-ci, nous avons l’immense plaisir d’accueillir les œuvres de Patricia Dubois à la Galerie Séraphine. Découvrez le parcours inspirant et atypique de l’artiste à travers cette interview.


Woman lying down in tropical environment
Patricia Dubois, L'Oiseau de Damoclès, 2019. Courtoisie de l'artiste.

Marie-Françoise Lapierre : Bonjour Patricia, je suis ravie de vous recevoir à la galerie Séraphine. Comme nous nous sommes découvertes mutuellement sur Instagram, c’est l’occasion de faire plus ample connaissance. J’aimerais en savoir plus sur votre parcours et sur vos projets.


Patricia : Bonjour Marie-Françoise, merci de me recevoir ici dans votre belle galerie.

Mon parcours artistique a commencé très tôt. En fait, la peinture fait partie de ma vie depuis toujours. J’ai grandi dans une communauté d’artistes en Autriche, où nous peignions tous les jours.

Plus tard, mes parents se sont installés en Suisse, à Zurich.

Après le bac, j’ai suivi une formation de clown et de comédienne en Allemagne. J’ai ensuite travaillé dans ce métier pendant une dizaine d’années  ; sur scène, mais aussi dans les hôpitaux auprès d’enfants malades.

À partir de 2008, j’ai commencé à me dédier de plus en plus à la peinture.


M-F. : Pourquoi ce changement ? Avez-vous suivi des formations ?


P. : Comme la peinture ne me « lâchait » pas - c’est une nécessité pour moi - je me suis dit : « autant m’y dédier entièrement et apprendre à peindre bien, le mieux possible. » Et puis c’est extrêmement frustrant, quand on a des images plein la tête, mais pas les moyens techniques pour les réaliser. J’ai donc suivi différents stages et cours à partir de 2012. Entre autres à la faculté des Beaux-Arts à Barcelone, avec Alyssa Monks, Juan Ferco, à l’atelier of « Realist Art » à Barcelone et finalement j’ai obtenu mon CFA à la New York Academy of Art en 2017.


M-F. : Est-ce que vous êtes artiste à plein temps ?


P. : Depuis la fin de ma formation, j’ai la grande chance de pouvoir me consacrer entièrement à la peinture. Je travaille à l’atelier sur ma propre création et je propose aussi des stages où je transmets mon savoir-faire.


M-F. : Pouvez-vous nous parler un peu de vos projets ?


Artiste Patricia Dubois
Patricia Dubois à la Galerie Séraphine. Œuvre : Patricia Dubois, Spring, 2020. Photo : Iva Chirpanlieva.

P. : Le « local » me tient à cœur, pas uniquement pour la nourriture, mais aussi pour l’art. Ce qui m’intéresse beaucoup dans mon travail, c’est la relation de l’homme avec son environnement. Il est donc important pour moi de pouvoir exposer dans ma région, en milieu rural. Ça fait partie de ma démarche, d’être présente sur le territoire et de me nourrir de la force et de la beauté de la nature. C’est très dommage que la majorité des événements artistiques se passent à Paris et dans les grandes villes.

Je trouve donc votre initiative d’ouvrir une galerie ici à Mende très pertinente et importante. Je suis vraiment heureuse d’y participer et de faire vivre ce projet.


En parallèle, une de mes toiles va être exposée à la galerie 508 à Londres à la fin du mois.


M-F. : Pouvez-vous expliquer un peu votre processus de création?


P. : Oui. Tout commence par des images que je vois devant mon œil interne. J’ai envie ensuite de les partager, parce que je les trouve, belles, rigolotes ou intrigantes. Pour pouvoir les réaliser, je demande à mes proches de poser pour moi. Je les mets en scène. À partir de ces photos, je fais plusieurs études en peinture pour déterminer les couleurs et le traitement des coups de pinceau.

Après toutes ces étapes préparatoires, je peux enfin réaliser le tableau.


M-F. : Merci pour cette interview Patricia. Votre exposition sera visible ici à la galerie jusqu’au 31 mars, avec un vernissage en votre présence le 14 mars à partir de 18 h 30.


P. : Merci à vous pour cette belle rencontre et collaboration.

Dernière mise à jour : 17 nov. 2022

Installée depuis plus de 50 ans au cœur du quartier latin à Paris, la maison de la Lozère est un lieu singulier. Au-delà de sa fonction première de boutique, un intérêt pour l’artisanat et la culture lozérienne a toujours fait partie de l’histoire de la maison. Néanmoins, depuis près de trois ans, Audrey Guillard et Pauline Savatier, deux femmes passionnées d’art, œuvrent à la mise en lumière des artistes de Lozère par le biais d’organisation d’expositions.

Portée par cette même passion Marie-Françoise Lapierre a créé la galerie Séraphine au cœur de la Lozère, à Mende, en juin 2021. Depuis septembre Iva Chirpanlieva, qui tenait la petite galerie Agrya au Pont de Montvert, collabore avec elle. En quelques mois, elles ont réuni une vingtaine d’artistes autour de cette entreprise dans un formidable élan artistique. Séraphine est devenue un cœur battant artistique grâce à ces deux femmes.

La rencontre de ces deux ambitions jumelées, à Mende et à Paris, ainsi que celle de ces quatre femmes ambitieuses et de leur volonté de rechercher et de promouvoir les artistes installés en Lozère a donné naissance à une très belle exposition.

L’exposition « Nature singulière » qui présente les œuvres de quatre artistes de la galerie Séraphine : Marie-Françoise Lapierre, Iva Chirpanlieva, Thierry Charamond, Agnès Jacquemond est en place du 11 février au 03 mai 2022 dans l’espace d’exposition de la maison de la Lozère à Paris.

Au-delà d’un simple travail, il s’agit là d’un réel engagement des deux côtés. D’une part, la galerie Séraphine s’efforce non seulement à mettre en avant les artistes, mais aussi à créer un lien humain et à soutenir la créativité en organisant au-delà des expositions des événements vivants comme la peinture en live dans des restaurants à Mende. D’autre part, Audrey Guillard et Pauline Savatier, s’efforcent de donner une réelle dimension culturelle à la maison de la Lozère.

Cette rencontre, pleine d’enthousiasme et de vitalité, a été une expérience enrichissante et prometteuse.




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